INSTITUT FÉNELON - GRASSE

Établissement Catholique d'Enseignement du Diocèse de Nice

Le 1er novembre,c'est  la fête de la Toussaint. Cette célébration nous relie non seulement à tous les saints canonisés, mais aussi à ceux qui, en fait les plus nombreux, sont dans la béatitude divine. 

La Solennité de tous les saints semble liée, historiquement, à la dédicace de l’ancien temple romain du Panthéon par le pape Boniface IV au début du VIIe siècle. Originellement dédié à tous les dieux — c’est le sens du nom en grec — le Panthéon fut consacré à Marie et à tous les martyrs, auxquels on ajouta plus tard les confesseurs. L’anniversaire de la dédicace du Panthéon, et donc la fête de tous les saints, fut fixée d’abord au 13 mai, puis, en 835, au 1er novembre.

 

Le lendemain de la Toussaint, 2 novembre, l’Église catholique met tous les défunts au cœur de sa prière liturgique.

Vers l’an 1000, pour que la Toussaint garde précisément son caractère propre et qu’elle ne soit pas une journée des morts, Odilon, abbé de Cluny, impose à tous ses monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette fête liturgique est à la fois une journée de commémoration et une journée d’intercession ; on fait mémoire des défunts et on prie pour eux. 

La Toussaint et la fête des morts, à la fois séparées dans le calendrier liturgique et en même temps articulées par leur enchainement, manifestent, d’une part avec tous les saints et de l’autre avec tous les fidèles défunts, ce même Salut inauguré par le Christ mort et ressuscité.

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